Travailler en Chine séduit de plus en plus d’étudiants, de professionnels et de personnes en reconversion. Le dynamisme économique, les échanges internationaux, les opportunités dans la tech, le commerce ou la recherche rendent ce pays très attractif. Mais une question revient souvent : faut-il passer le HSK pour travailler en Chine ? Et si oui, quel niveau viser, et comment le valoriser auprès des employeurs ?
Dans cet article, je vous partage en toute clarté les réponses à vos questions, ainsi que des conseils concrets tirés de mon expérience d’enseignante de mandarin à Nice et en ligne. Mon objectif : vous aider à faire du HSK un véritable atout pour votre carrière internationale.
Le HSK : une certification reconnue dans le monde professionnel
Le HSK (Hanyu Shuiping Kaoshi) est le test officiel de chinois mandarin, reconnu par l’État chinois. La nouvelle version, appelée HSK 3.0, comporte désormais 9 niveaux. Cette réforme vise à mieux refléter les besoins réels des apprenants, notamment dans un contexte professionnel et académique.
La certification HSK pour le travail en Chine est aujourd’hui un repère standardisé, qui permet à un recruteur de savoir rapidement si vous êtes capable de lire, écrire, comprendre ou parler le chinois dans un cadre professionnel.
C’est aussi un atout différenciateur sur un CV, surtout si vous souhaitez travailler avec des partenaires chinois, dans une entreprise locale en Chine, ou encore dans un groupe international implanté sur le marché asiatique.
Quel niveau HSK faut-il pour travailler en Chine ?
La réponse dépend du type de poste visé et du secteur. Voici quelques repères :
- HSK 3 à 4 : suffisant pour des emplois dans le tourisme, l’accueil ou des missions ponctuelles ne nécessitant pas de communication approfondie.
- HSK 5 : niveau solide pour travailler avec des collègues chinois, gérer des e-mails, des documents professionnels, ou participer à des réunions de base.
- HSK 6 : indispensable si vous devez négocier, rédiger des rapports, ou évoluer dans un poste à responsabilités élevées.
- HSK 7 à 9 : recommandé pour des postes exigeant une maîtrise avancée, comme le droit, la recherche, la diplomatie ou des fonctions managériales en environnement chinois natif.
➡ Conseil : même si vous ne visez pas directement un poste en Chine, le HSK reste un excellent argument pour valoriser votre profil auprès d’une entreprise française exportant vers la Chine.
Étudiants : le HSK pour un stage ou un V.I.E en Chine
Si vous êtes étudiant en commerce international, passer le HSK est une étape presque incontournable. Il est souvent demandé pour :
- Intégrer une université partenaire en Chine
- Postuler à un stage en entreprise chinoise
- Monter un dossier de V.I.E (Volontariat International en Entreprise)
👉 Le niveau HSK 4 est en général le minimum requis, car il prouve que vous pouvez comprendre un discours courant, lire un contrat simple ou gérer un échange professionnel de base.
Avec un HSK 5 ou 6, vous vous démarquez des autres candidats. Cela montre à un recruteur votre capacité d’intégration culturelle et votre autonomie.
➡ À Nice, je prépare régulièrement des étudiants à ces niveaux via des cours ciblés et intensifs adaptés à leur échéance de départ.
Professionnels : comment valoriser le HSK auprès de son employeur ?
Que vous soyez cadre export, ingénieur, responsable commercial ou consultant, un niveau HSK certifié est un argument solide dans un dossier de :
- formation CPF (le HSK peut être financé si vous suivez une formation qualifiante)
- mobilité interne vers la Chine
- négociation de promotion ou changement de poste
Un HSK 5 ou 6 montre que vous êtes capable de gérer un dossier avec des partenaires chinois sans intermédiaire. Cela peut éviter des frais de traduction, améliorer les relations interculturelles et renforcer la confiance.
➡ Astuce : il est essentiel de mentionner précisément le niveau HSK obtenu sur son CV et dans sa lettre de motivation, plutôt que « bon niveau de chinois ».
Chercheurs et doctorants : travailler en Chine ou publier en chinois
Dans le domaine de la recherche, notamment en sciences humaines, relations internationales, sinologie ou économie, le HSK permet de :
- valider un niveau de lecture académique
- postuler à une université ou un laboratoire chinois
- publier ou participer à des colloques en mandarin
👉 Le HSK 6 est souvent exigé, voire le HSK 7 ou plus pour certains programmes d’excellence.
Cela ouvre l’accès à des bourses (CSC par exemple), des partenariats de thèse en cotutelle, ou encore à des postes d’enseignants-chercheurs dans des universités en Chine.
En reconversion : un objectif clair et motivant
Vous souhaitez changer de voie, vous spécialiser vers l’Asie ou lancer un projet lié à l’import-export ? Le HSK peut structurer votre projet professionnel. En visant un HSK 4 ou 5, vous pourrez :
- postuler à des formations spécialisées
- crédibiliser un projet de création d’activité liée à la Chine
- changer de poste vers un métier tourné vers l’international
➡ Bon à savoir : la formation HSK peut être financée via votre CPF, si elle est intégrée à un parcours certifiant. J’accompagne souvent des adultes dans cette démarche, avec un plan de progression personnalisé et flexible.
Peut-on travailler en Chine sans parler chinois ?
La réponse est : parfois. Il existe des postes dans des entreprises internationales ou des écoles bilingues où le chinois n’est pas requis.
Mais dans la réalité du quotidien professionnel et administratif en Chine, ne pas parler mandarin limite fortement l’autonomie. Même un niveau HSK 3 ou 4 peut changer la donne, en vous permettant de gérer les interactions simples, comprendre vos collègues ou vous débrouiller dans la vie courante.
➡ Exemple : Une ancienne apprenante, partie à Shanghai avec un HSK 4, a pu prendre confiance, gérer ses déplacements, et évoluer plus rapidement dans son poste, ce qui n’aurait pas été possible sans cette base.
Comment bien se préparer au HSK pour le monde du travail ?
Voici mes conseils pour une préparation efficace et adaptée à votre projet professionnel :
- Définissez un objectif clair : Quel poste visez-vous ? Quel niveau HSK est attendu ?
- Travaillez avec des supports pro authentiques : mails, comptes-rendus, vocabulaire métier.
- Pratiquez l’oral dans un contexte professionnel : jeux de rôle, présentations, discussions.
- Faites des simulations de l’examen HSK : pour gérer le temps et identifier vos points faibles.
- Soyez accompagné(e) : un professeur expérimenté vous aide à progresser plus vite et à éviter les erreurs.
Conclusion : Le HSK ouvre des portes vers la Chine… à condition d’être bien préparé
Le HSK est bien plus qu’un test : c’est un passeport linguistique et professionnel, reconnu et valorisé dans le monde entier. Pour travailler en Chine, évoluer dans une entreprise tournée vers l’Asie, ou vous démarquer sur le marché du travail, c’est une certification à la fois accessible, motivante et stratégiquement utile.
Que vous soyez étudiant, cadre, chercheur ou en reconversion, je peux vous accompagner dans votre préparation HSK avec un programme adapté à votre niveau, vos objectifs et vos contraintes.
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Jingling Qi – Enseignante à l’EDHEC, IUM, IPAG et Université de Nice
Qui suis-je ?
Professeure native de mandarin depuis 10 ans, je propose des cours à Nice, Saint-Laurent-du-Var ou en ligne.
J’accompagne adultes, enfants, pros, étudiants, retraités et voyageurs avec des cours personnalisés, efficaces et adaptés à chaque besoin.
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